Concrètement, nous avons installé des compteurs intelligents, qui collectent automatiquement les données de consommation d’électricité, de gaz et d’eau sur 23 sites scolaires. Ces données sont ensuite transférées vers une plateforme dédiée, puis analysées à distance par nos experts, chaque jour. Nous utilisons également depuis peu un drone muni d’une caméra infrarouge pour identifier d’éventuelles déperditions de chaleur.
Les bénéfices sont nombreux : nous pouvons détecter une consommation excessive et ainsi corriger le tir très rapidement, que ce soit via le système de gestion du bâtiment ou en intervenant sur site. Nous pouvons aussi proposer à nos interlocuteurs des opérations de maintenance prédictive ou, à plus long terme, leur recommander de faire évoluer telle ou telle installation en fonction de l’amélioration de l’efficacité énergétique générée. Notre démarche est ainsi beaucoup plus proactive.
Et ça marche ! En douze mois, la consommation des 23 écoles a diminué en moyenne de 25 % pour l’électricité, de 26 % pour le gaz et de 54 % pour l’eau. Une opération gagnant-gagnant pour le conseil régional du South Lanarkshire, qui gère ces établissements et qui réalise grâce à ce système des économies très significatives, mais aussi pour SPIE, qui perçoit en retour un pourcentage contractuel de ces économies.
En parallèle, nous avons installé des capteurs de CO2 dans ces écoles, ce qui nous permet de contrôler la qualité de l’air d’environ 1 300 salles de classe, avec un suivi plus approfondi pour certaines d’entre elles. À partir de ces données, nous avons pu définir les solutions les plus efficaces pour diminuer la teneur en CO2 de l’air, de la simple ouverture des fenêtres à l’adaptation du système de ventilation. Le dispositif contribuera à améliorer le bien-être des élèves et de tous ceux qui travaillent au sein des écoles.