Bianca Stöhr, responsable des ressources humaines, de la culture et de la RSE chez SPIE Deutschland & Zentraleuropa, nous fait part des objectifs, de l'engagement et des actions mises en place au sein de sa filiale en matière de mixité et diversité au travail.
La mixité au travail : une priorité RH pour les entreprises ?
Si ce n’est pas encore le cas, cela devrait l’être ! J’ai l’impression que la plupart des entreprises comprennent l’importance de la parité femmes-hommes dans leur organisation, mais toutes n’en font pas une priorité comme SPIE.
En quelques mots, pouvez-vous nous présenter la politique de mixité de SPIE ?
Chez SPIE, la mixité est un de nos principaux objectifs. Elle fait partie intégrante de toutes nos politiques, et ce, à tous les niveaux.
De manière stratégique, nous nous sommes tout d’abord interrogés sur la signification de la « diversité » au sein de notre entreprise et sur la manière dont nous la définissons et la mesurons. Nous avons également signé la Charte de la diversité pour souligner l’importance du sujet et nous avons mis en place le réseau So’SPIE Ladies.
Puis, nous avons fixé des objectifs précis et nous veillons à les atteindre. D’ici 2025, au niveau de SPIE Deutschland & Zentraleuropa, nous voulons augmenter la proportion de femmes managers de 20 % par rapport à 2019. Nous savons qu’il est plus difficile de recruter des femmes sur des postes techniques. Elles restent encore sous-représentées dans le bassin de recrutement mais, grâce à notre engagement et à notre objectif, nous progressons.
Le réseau So'SPIE Ladies : une innovation SPIE ?
Nous ne sommes pas la seule entreprise de notre secteur à avoir mis en place un réseau interne pour les femmes. Cependant, l’approche So’SPIE Ladies est très innovante. Des initiatives comme le « lunch roulette » – pendant lequel nous invitons des participants qui ne se connaissent pas à se voir une fois par mois pendant leur heure de déjeuner. Je suis heureuse que Marjorie ait mentionné l’intérêt des dirigeants pour le réseau, car cela le distingue vraiment. Il est désormais habituel chez SPIE que les dirigeants participent à des événements comme la course La Parisienne, qui permet de collecter de l'argent pour soutenir la recherche médicale sur le cancer du sein.
A quels défis SPIE fait-elle face ?
Nous devons faire de la mixité une priorité pour tous chez SPIE. Nous progressons sur le sujet. Nous intégrons dans les séminaires de management des modules pour aider les managers à soutenir leurs talents féminins. Nous nous concentrons sur les talents féminins dans notre processus d’évaluation des talents et nous nous assurons que les formations managériales sont suivies par au minimum 20 % de femmes. De nombreux participants masculins sentent qu’il est de leur responsabilité de créer un environnement de travail diversifié. Ces hommes veulent attirer des collaboratrices compétentes, et non en perdre.