Un nouveau look débarque chez SPIE Nederland, qui expérimente l’exosquelette. Conçue pour augmenter l’endurance et faciliter l’exécution de tâches avec les bras levés, cette innovation, testée par Hans Weber, aide à prévenir et soulager les blessures.
Monteur depuis vingt ans, Hans connaît son travail sur le bout des doigts et apprécie toujours autant d’être dans l’action. « J’installe des circuits d’eau, d’air et de refroidissement. Je travaille donc constamment en hauteur et en mouvement. » Pourtant, il y a quelques mois encore, il ne voyait d’autre issue que de changer de poste au sein du Groupe. « Je me suis blessé au cou quand j’étais soudeur. Si je travaille pendant des semaines avec les bras levés, mes muscles se coincent et c’est très douloureux. »
Alors, quand le service des ressources humaines lui propose de tester un exosquelette, Hans saisit l’opportunité. « Je peux enfin faire mon travail. C’est comme si quelqu’un me soulevait les épaules et me soulageait d’un poids. L’exosquelette rend l’utilisation de la perceuse ou les tâches qui nécessitent d’avoir les bras levés moins fastidieuses. » Utilisé en fonction des besoins (tous les jours pour certaines réalisations), l’exosquelette est « léger et me permet de travailler avec plus de facilité et donc plus longtemps. »
Quand on lui demande s’il recommanderait la technologie à ses collègues, Hans répond : « Sans hésiter ! L’exosquelette a suscité beaucoup de curiosité. Les normes de sécurité de SPIE sont élevées et cette technologie pourrait permettre d’éviter des problèmes. Je pense que nous en verrons de plus en plus. »
Exosquelette – un programme pilote
L’exosquelette a tout de suite impressionné Albert, qui l’a découvert lors d’un événement : « Ce type d’innovation peut préserver la santé de nos équipes tout en contribuant à l’image d’employeur innovant du Groupe. » Grâce au financement d’ArboTechniek, une alliance syndicale, Albert a organisé une étude pilote auprès de neuf mécaniciens du département de la protection incendie et sécurité de SPIE Nederland. Un deuxième projet pilote, dans le secteur de la santé, a confirmé les avantages de l’équipement. L’objectif d’Albert est désormais d’aider d’autres départements à tester l’exosquelette et à acquérir le leur.
Le saviez-vous ?
• 10 collaborateurs de SPIE Nederland ont testé l’outil au cours de 2 projets pilotes.
• SPIE Nederland a acquis 2 exosquelettes, dont 1, grâce au financement de la caisse maladie.